LA RECONNAISSANCE DE L’AGROÉCOLOGIE DANS LES CONVENTIONS DE RIO
Le CARI, Humundi et Iles de Paix ont produit, avec l’appui de Minka, une synthèse sur la prise en compte de l’agroécologie dans les Conventions de Rio.
Suite au sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992, trois Conventions ont été élaborées par les États Parties, portant sur trois enjeux planétaires, à savoir : le changement climatique, l’érosion de la biodiversité et la désertification. Bien que la préoccupation première de ces Conventions soit d’ordre environnemental, les questions agricoles et alimentaires y sont sous-jacentes, du fait de l’impact de l’agriculture sur l’environnement et de la nécessité de répondre aux besoins alimentaires de l’humanité dans la limite des ressources disponibles. L’agroécologie, en tant qu’approche holistique et intégrée, offre des réponses transversales à ces enjeux planétaires. Malgré cela, la place de l’agroécologie au sein des décisions négociées par les Conventions de Rio est très limitée.
Alors que les enjeux environnementaux s’avèrent de plus en plus pressants, générant une attention politique accrue pour ces espaces internationaux, l’agroécologie peut apporter des éléments de solution structurants au sein de trois Conventions de Rio, et guider la nécessaire transformation des systèmes alimentaires mondiaux.
A la veille d’une fin d’année où les trois conventions vont se réunir, Humundi, le CARI et Iles de Paix, appuyés par Minka, ont mené un travail conjoint de recherche et d’analyse pour faire le point sur la place de l’agroécologie dans les trois Conventions de Rio. Elles en tirent des pistes de réflexion pour une meilleure intégration de l’agroécologie dans ces trois Conventions.
Un webinaire a été organisé le 17 septembre 2024 pour présenter cette note de synthèse. Vous pouvez accéder à la présentation power-point et au compte-rendu de la session.