L’agriculture familiale
C’est quoi ?
C’est quoi ?
L’agriculture familiale comprend les exploitations gérées par une famille et qui dépendent essentiellement d’une main-d’œuvre familiale non salariée. Avec plus de 500 millions d’exploitations familiales dans le monde, elle demeure la forme d’agriculture principale tant au Nord qu’au Sud.
L’agriculture familiale présente un potentiel immense pour répondre conjointement aux trois grands défis mondiaux actuels : produire suffisamment de nourriture et assurer une vie décente pour tous, tout en respectant les ressources naturelles et la biodiversité.
Selon la FAO, sur 570 millions de fermes dans le monde, plus de 90% sont gérées par un individu ou une famille. Rendez-vous sur https://www.fao.org/publications/sofa/2014/fr/, pour connaître la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture.
Pour en savoir plus sur l’agriculture familiale, rendez-vous sur la plateforme pédagogique de notre membre SOS Faim : https://www.agriculturefamiliale.org/
L’agriculture familiale a été reconnue sur la scène internationale comme une solution efficace, durable, et respectueuse de l’environnement pour lutter contre la faim et ainsi arriver à une souveraineté alimentaire. La Banque Mondiale a par ailleurs proclamé que l’année 2014 était l’année internationale de l’agriculture familiale et 2019-2028, la décennie pour l’agriculture familiale. Sa reconnaissance par les plus hautes institutions dans ce domaine est un grand pas pour faire avancer la prise de conscience mondiale sur l’importance de l’agriculture familiale, l’agroécologie et la souveraineté alimentaire.
Une multitude d’initiatives, soutenues par les responsables publics, les partenaires techniques et financiers, ont été prises en matière agricole les précédentes années, permettant :
→ une diversité de systèmes agricoles
→ une diversité de systèmes alimentaires
Cette diversité doit permettre un mouvement paysan, c’est-à-dire un modèle construit sur un fort sentiment d’unité et de solidarité permettant à ces communautés de développer leur autonomie de décision dans leurs propres exploitations au nom de la souveraineté alimentaire.