QUE FAIT AUTRE TERRE ?

L’objectif premier d’Autre Terre est d’améliorer la qualité de vie des populations du Sud à travers le développement d’activités économiques durables. L’ASBL intervient aussi dans l’appui technique et le financement direct de projets et/ou de partenaires. Autre Terre agit aussi dans la sensibilisation du public belge aux enjeux globaux de l’agroécologie et des systèmes alimentaires durables.

ET PLUS CONCRÈTEMENT ?

Au Sénégal et au Burkina Faso, Autre Terre et ses partenaires locaux Caritas Kaolack, ASDES et CEAS Burkina, soutiennent depuis de nombreuses années plusieurs communes dans le développement de systèmes complets de gestion des déchets basés sur une approche menée par les populations à travers le développement de quartier. Au Pérou, Autre Terre travaille avec Mujeres Ecosolidarias, qui soutient des initiatives de valorisation et de transformation des déchets (plastique dur, compost, projets artistiques, etc.) qui réduisent l’impact de la pollution et créent des opportunités d’emploi pour les femmes en difficulté dans la ville d’Arequipa.

Autre Terre travaille également à la promotion de l’agroécologie et des systèmes alimentaires durables au Mali, au Burkina Faso, au Bénin et au Pérou.

Au Burkina Faso Autre Terre et le CNA-Bio travaillent ensemble pour renforcer la place de l’agroécologie dans les stratégies agricoles nationales, notamment à travers des rencontres avec les élus, des événements publics, des actions de sensibilisation et la production de documents de référence. Le CNA-BIO participe à la création d’un marché national des produits biologiques, notamment par la certification biologique (Bio-SPG) et la mise en place de tables de concertation régionales entre acteurs. Autre Terre travaille également avec le Baobab, une ONG locale qui met en place des projets de développement dans les zones rurales visant à l’autonomisation complète des agriculteurs par le développement de chaînes de valeur locales, la reforestation et la sensibilisation et la formation des populations locales.

Au Mali, Autre Terre travaille en collaboration avec des organisations locales, UCEM, Azhar et Tassaght, pour améliorer la qualité de l’environnement par la pratique de l’agroécologie et pour soutenir la production, la transformation, la consommation et la commercialisation de produits agricoles locaux et l’économie locale. Les projets d’agroécologie d’Autre Terre soutiennent l’émergence de groupes autonomes de producteurs, experts dans leurs pratiques, qui peuvent s’organiser démocratiquement, obtenir des revenus dignes grâce à leur travail et restaurer la biodiversité de leur environnement.

Au Pérou, Autre Terre soutient des organisations de producteurs agricoles travaillant au développement de plusieurs produits biologiques tels que les céréales andines, l’avocat, la pomme de terre ou les produits laitiers. En choisissant de travailler sur des chaînes de production, Autre Terre veut promouvoir des entreprises sociales rentables qui permettent aux agriculteurs de générer les fonds nécessaires à leur propre développement.

A partir de 2023, Autre Terre travaillera également au Bénin avec CERD Bénin et Tikonna, dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté en contribuant au renforcement des capacités des jeunes et des groupements de femmes de la région de l’Atacora dans les domaines de l’agroforesterie et de la transformation des produits agricoles.

Pour voir tous les autres projets dans lesquels Autre Terre est impliqué, rendez-vous sur: https://www.autreterre.org/nos-projets/nos-projets-en-cours/?fwp_per_page=27

OÙ AGIT AUTRE TERRE ?

Bénin, Burkina Faso, Mali, Pérou, Sénégal.

QUELLE SITUATION DANS CES PAYS ?

Bénin : la productivité agricole y est limitée en raison de la dégradation des terres et de la perte en ressources forestières causées par des pratiques économiques et agricoles non durables. Les sols ont une faible teneur en matière organique et une structure à tendance particulière à l’érosion, ce qui les rend plus vulnérables au phénomène de changement climatique. Burkina Faso : le gouvernement soutient encore trop largement des pratiques agricoles polluantes et destructrices de l’environnement. La salubrité des villes burkinabè pose de graves problèmes d’hygiène, de maladies hydriques, de morts animales et de pollution des eaux. Le contexte sécuritaire très sensible ainsi que les déplacements massifs de populations sont autant d’enjeux s’ajoutant à la nécessité de développer des systèmes alimentaires durables. Au Mali, la biodiversité se dégrade dans certaines régions à cause de l’orpaillage et de l’usage de pesticides et d’engrais chimiques. Là aussi, le contexte sécuritaire est un enjeu majeur pour les interventions. Au Pérou, la majorité des communautés paysannes n’arrivent pas à vivre de leur production et doivent s’exiler pour trouver des revenus complémentaires. La qualité de l’environnement et des terres, polluées par l’agriculture moderne et les déchets de la population urbaine, combinés à un déficit de terres disponibles, sont autant de dangers pour la sécurité alimentaire. Au Sénégal, la salubrité pose de graves problèmes d’hygiène et de santé liés à la contamination de l’eau et de l’environnement. Il y a également une croissance démographique importante qui a pour conséquence une augmentation de production des déchets ménagers.