QUE FAIT LA FONGS ?

La FONGS développe des dispositifs de services économiques aux exploitations familiales : la multiplication et l’approvisionnement en semences, la transformation des produits agricoles, la commercialisation des produits agricoles et le financement rural. L’ONG construit et anime un dispositif de suivi des exploitations familiales et appuie l’amélioration de leur productivité. La FONGS construit et anime un dispositif paysan de formation. Elle a pour but d’améliorer la maîtrise de l’espace et le renouvellement de leurs bases de ressources naturelles par les exploitations familiales et leurs organisations La FONGS contribue à la construction d’un tissu économique et social qui améliore les conditions de vie et de travail en milieu rural.

ET PLUS CONCRÈTEMENT ?

La FONGS mobilise 31 associations membres et, à travers elles, plus de 3 000 groupements villageois qui représentent près de 120 000 membres Elle touche 35 départements parmi les 45 que compte le Sénégal. L’organisation a mis en place 5 comités locaux d’appui à l’agriculture (CLAAP) dans 5 départements. L’ONG réalise plusieurs actions partenariales : installation de 6 périmètres maraîchers agroécologiques dans des groupements féminins à Mbour, accompagnement de 120 exploitants biologiques à Diourbel et accompagnement de 150 exploitations familiales dans la transformation des céréales locales. La FONGS a créé un service de commercialisation de semences produites par des associations membres qui a par exemple permis de faire circuler près de 200 000 tonnes d’arachide.

OÙ AGIT LA FONGS ?

Au Sénégal, sur l’ensemble du territoire.

QUELLE SITUATION AU SÉNÉGAL ?

Au Sénégal, plus de 72% de la population vit de l’agriculture et la grande majorité de cette population est constituée de petites exploitations familiales. Cependant, ces exploitations bénéficient de très peu de soutien de l’Etat pour le développement de leurs activités agricoles. Le Sénégal a en effet été marqué par un désengagement de l’Etat dans la gestion de la filière arachide, notamment par le biais de privatisations. La région de Fatick, à l’ouest du pays, connaît une insécurité alimentaire chronique et n’arrive pas à produire assez pour assurer son autonomie alimentaire. Cette faible productivité agricole a renforcé la dépendance du Sénégal vis-à-vis des importations alimentaires. Les femmes sont les plus touchées par la pauvreté en raison des fortes inégalités entre hommes et femmes et du faible taux d’alphabétisation des femmes adultes (19%) par rapport aux hommes (51%).