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LE CARI, C’EST QUOI ?

Le CARI (Centre d’Actions et de Réalisations Internationales), est une association française de solidarité internationale qui agit depuis plus de 20 ans dans la lutte contre la désertification. Le CARI promeut un modèle agricole durable (agroécologie, agriculture familiale) pour répondre à la problématique de dégradation des terres en zones arides.

Le CARI ne souhaite pas se substituer aux compétences locales. Il accompagne des organisations de la société civile et des collectivités locales. Fort de ses projets menés dans une vingtaines de pays, majoritairement au Maghreb et au Sahel, le CARI est une référence auprès du gouvernement français et de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification.

Site web : www.cariassociation.org

QUE FAIT LE CARI ?

L’objectif premier du CARI est la lutte contre la destruction des sols dans les milieux arides, victimes du changement climatique, et en particulier en Afrique, au Maghreb et au Sahel.

ET PLUS CONCRÈTEMENT ?

Depuis 1998, le CARI intervient en faveur des populations des zones arides notamment en Afrique. Il met en oeuvre des projets de développement agricole visant la sécurité alimentaire des populations à travers l’emploi de méthodes alliant environnement et rentabilité. Aujourd’hui, huit pays du Maghreb et du Sahel sont directement concernés par les activités du CARI.

Le CARI agit à travers 4 axes principaux :

  • Fédérer les intervenants français de la désertification : le CARI accompagne et facilite les échanges entre des associations, collectivités locales, scientifiques et entreprises, à travers deux organisations thématiques : le Groupe de Travail Désertification (GTD) et le Programme solidarité Eau (pS-Eau), au niveau du Maroc et de la région Occitanie, ainsi qu’à travers deux organisations régionales : Occitanie Coopération et Agropolis International
  • Sauvegarder les oasis : joyaux du désert, les oasis sont des écosystèmes fragiles, sensibles au changement climatique et délaissés par les jeunes. Le CARI accompagne la concertation entre associations oasiennes et contribue au partage d’expériences sur le sujet. Il porte, avec les oasiens, un plaidoyer national et international pour favoriser la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel que représente les oasis. Le CARI coordonne aussi le RADDO (Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis) et contribue à plusieurs projets en Algérie, Maroc, Mauritanie et Tunisie.
  • Gérer durablement les terres au Sahel : les terres déjà très arides du Sahel sont particulièrement touchées par le changement climatique. L’intervention du CARI au Sahel s’inscrit dans une volonté d’améliorer la situation des populations rurales qui sont confrontées à la dégradation des ressources naturelles et notamment des terres. Le CARI améliore la structuration du milieu associatif autour de la thématique de la lutte contre la désertification. Il accompagne la construction d’un plaidoyer national et international de la société civile sur les questions de lutte contre la désertification, pour que les terres soient prises en compte comme élément central des enjeux de développement durable. Le CARI accompagne aussi les acteurs de la lutte contre la désertification au Sahel afin d’améliorer leur pratiques et leur capacités d’intervention en synergie. Le CARI s’est aussi très tôt dans la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, et a contribué à améliorer la présence et la reconnaissance de la société civile au sein de ce cadre décisionnel, notamment en initiant plusieurs réseaux de société civile au niveau national, régional (Sahel) et international. Il est coordonne également le Réseau Sahel Désertification (ReSaD), né en 2010 d’un partenariat entre le CARI, des organisations françaises regroupées au sein du Groupe de Travail Désertification (GTD) et des plateformes d’ONG sahéliennes du Niger, Mali et Burkina Faso. Enfin, le CARI et le ReSaD contribuent à la mise en oeuvre de l’Initiative pour une grande muraille verte au Sahara et au Sahel, cadre politique et stratégique panafricain, adopté par les chefs d’états et de gouvernement de la communauté sahélo-saharienne en 2005, pour améliorer les conditions de vie des populations locales à long terme, en leur permettant de vivre sur leurs terres, du fruit de leur labeur grâce à la gestion durable des terres, tout en augmentant leurs revenus et en assurant leur sécurité alimentaire.
  • Promouvoir l’agroécologie : le CARI accompagne les initiatives locales permettant de contribuer à la résilience des terres arides. Le CARI défend une agriculture locale, intensive et diversifiée pour une autonomie croissante des populations en termes économiques, sociaux et environnementaux, à travers la mise en œuvre d’échanges entre agronomes, permettant le partage de techniques de production durables (pour une meilleure conservation de l’eau ou la valorisation des ressources animales entre autres).  Aux côtés de AgrisudAVSF, et du GRET,  le CARI a constitué en 2016 le GTAE (Groupe de Travail sur les Transitions AgroEcologiques) afin de réunir les connaissances acquises pour évaluer l’impact de l’agroécologie, identifier les facteurs de succès spécifiques et diffuser la connaissance disponible pour une adoption de l’agroécologie à plus grande échelle.

OÙ AGIT LE CARI?

Algérie, Burkina Faso, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger et Tunisie

QUELLE SITUATION DANS CES PAYS ?

74 % des pauvres dans le monde sont touchés directement par la dégradation des terres. 1,5 à 2 milliards de personnes, dans plus de 100 pays, sont menacées par la désertification.

Par l’aridité de son climat, le Sahel est une zone dont les équilibres écosystémiques sont particulièrement fragiles. Ces équilibres sont menacés par les besoins croissants de la population, mais aussi par les changements climatiques. De nombreux acteurs (associations, ONG, scientifiques, institutions) interviennent en faveur de la gestion durable des terres au Sahel, mais de manière peu concertée.

Les oasis sont des écosystèmes fragiles, sensibles au changement climatique et délaissés par les jeunes. Au Maghreb, la société civile n’a pas les mêmes libertés de parole que l’on peut avoir ailleurs. Le CARI facilite alors cette parole pour demander des changements parfois difficiles à exprimer.

Le CARI agit en direction des populations rurales des zones arides qui font face aux aléas climatiques, politiques et économiques. Le CARI les accompagne afin de défendre leurs droits à l’échelle locale, nationale et internationale.

Site web : https://www.cariassociation.org/

Siège : France

Pays d'action : Algérie, Burkina Faso, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger et Tunisie

Actions : Fédérer les intervenants français de la désertification, appuyer la gestion durable des terres au Sahel, soutenir la sauvegarde des oasis, promouvoir l'agroécologie.